La qualité de l’air est un sujet très actuel. Il n’est pourtant pas nouveau. Alors pourquoi en parle-t-on davantage aujourd’hui ? Nous vous proposons d’en définir le contour aujourd’hui afin de comprendre les enjeux... pour mieux agir demain.
Vous l’avez probablement remarqué : la qualité de l’air que nous respirons inquiète ou à minima, éveille notre curiosité... Et pour cause, nous respirons 12000 litres d’air quotidiennement. Devant l’eau et la nourriture, c’est notre premier carburant !
Autant qu’un aliment que nous choisissons avec soin, un air de mauvaise qualité a un impact direct sur notre santé. Il est donc logique de s’y intéresser.
La carte de France est la plupart du temps dans le vert mais s’il est une vérité dans ce domaine, c’est que l’air n’a pas de frontière.
La montée des températures n’aidant pas, il nous faut agir dès aujourd’hui pour réduire l’impact de nos actions sur la Terre. Conserver notre mode de vie tout en se préoccupant des enjeux environnementaux et climatiques est tout à fait possible.
Il n’est pas nécessaire de dramatiser. Cependant, une prise de conscience est impérative : la Terre n’a jamais autant souffert de la présence d’une vie animale que depuis que l’Homme a fait sa révolution industrielle.
En partant de ce constat, voici les questions que nous nous sommes posées :
Pour rappel, l’atmosphère est composé de nombreux gazs (diazote, dioxygène, argon, dioxyde de carbone, etc.) qui sont en théorie invisibles et inodores. Cet atmosphère varie tout les jours et ces variations que nous ne devrions pas observer sont finalement observables à l’œil nu (couleur, opacité, odeur...).
L’observabilité de ces changements découle directement de l’exploitation de nos ressources (extraction, transformation, destruction...).
Au sens théorique, l’air n’est plus « pur ». Nous l’avons pollué et avons altéré sa qualité.
Rassurez-vous, l’air est toujours respirable. Cependant, nous devons comprendre que nos actions ont des conséquences. C’est nous-mêmes qui avons fait la qualité de notre air. C’est à nous d’agir !
Pour ce qui concerne l’air intérieur, les sources de pollution sont également multiples. Les peintures, les colles, les vernis et même les mobiliers peuvent être sources de pollution. L’activité humaine génère également de nombreux polluants (tabac, produits d’entretien...)
A l’échelle d’une fenêtre ou d’une porte HYBRIDE, les COV (composés organiques volatils) sont réglementés. Dans nos process de fabrication, nous avons intégré cette notion depuis plusieurs années. Minco fabrique des menuiseries classées au plus haut niveau de satisfaction.
Et pour cause ! Minco utilise uniquement des lasures à base eau sans solvant.
Les instances en charge du suivi de la qualité de l’air ont fixé les limites qui encadrent ce que nous pourrions qualifier « d’air sain ».
Un exemple marquant permet de comprendre cette notion :
Si l’air est sous le seuil de tolérance dans le cœur de ville de Marseille, sachez que son port peut afficher des résultats 20 fois supérieurs pour les mêmes polluants analysés. Avouez que ça fait réfléchir...
En France, c’est le réseau ATMO qui est en charge officiellement du suivi et de la mesure de la qualité de l’air. Ce réseau regroupe des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA).
Les nouvelles technologies (souvent basées sur l’usage de lasers) permettent de mesurer la concentration de chaque polluant dans différents lieux (ville ou campagne, centre ou périphérie). Les capteurs lasers sont disséminés à différents endroits.
A l’intérieur, des capteurs peuvent équiper votre maison afin de mesurer les principaux polluants (formaldéhyde, benzène, CO2, monoxyde de carbone...) et ne seront toutefois pas exhaustifs pour l’instant.
Pour plus de détails, nous vous proposons de consulter l’arrêté du 19 avril 2017 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant.
Exemples de seuil de tolérance (en moyenne annuelle) :
Les objectifs fixés sont parfois nettement plus ambitieux et pourtant non atteints à ce jour.
L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) met en évidence deux effets potentiels sur la santé : un effet sur l’appareil respiratoire et un effet sur l’appareil cardiovasculaire
S’agissant de particules infiniment petites, nous n’en maitrisons pas la pénétration dans le corps. Celui-ci est normalement en mesure de les expulser ou de les éliminer. Cependant, devant l’augmentation du niveaux de nanomatériaux dans l’air, le risque est à considérer sérieusement.
Une nanoparticule est une des 3 catégories des nano-objets, eux-mêmes faisant partie des nanomatériaux.
Sachant cela, il convient de définir ce qu’est un nanomatériau. Devant de multiples définitions, la Commission européenne recommande la suivante depuis
octobre 2011 : « un nanomatériau est un matériau naturel, formé accidentellement ou manufacturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm. »
Source : INRS
Mais attention ! Les nanomatériaux ne sont pas forcément dangereux. Les propriétés physiques d’un matériau à l’échelle nanométrique sont parfois différentes des propriétés du même matériau à échelle micro ou macroscopique.
A ce titre, ils sont utilisés dans de nombreux domaines : automobile, produits pharmaceutiques, électroniques, chimiques, agroalimentaires, cosmétiques et bien d’autres.
Le dioxyde de titane peut notamment entrer dans la fabrication des vitrages Bioclean© qui équipent vos menuiseries. Ce nanomatériau a des propriétés photocatalytiques qui permettent de décomposer une large variété de matières organiques.
En clair, une menuiserie équipée de ce vitrage réduira nettement la fréquence du nettoyage (environ 2 fois par an contre 10 foix plus sans ce vitrage).
Vitrage standard Vitrage SGG BIOCLEAN SAINT GOBAIN
Dans notre quotidien, les actions sont illimitées. Elles peuvent se manifester de bien des façons et à tous les niveaux :
Dans nos professions, l’INRS édicte les règles. Pour faire simple, toutes ses actions appellent à supprimer ces polluants (qu’il s’agisse de nanomatériaux ou non).
L’idée étant de passer de
Travailler de manière raisonnée est largement dans nos cordes !
En parallèle, nous affichons depuis toujours nos valeurs et nos engagements dans nos ateliers pour que nos équipes travaillent en toute sécurité :
Ne soyons pas alarmistes car la peur peut décourager ! Chez Minco, nous avons compris les enjeux.
Plutôt que faire le constat du pire... | ...nous préférons fixer l’objectif à atteindre. |
Nous pensons que toutes les petites actions cumulées éveilleront les consciences et favoriseront l’émergence de nouvelles actions.
Pour en savoir plus sur nos actions mises en place chez Minco, nous vous invitons à prendre connaissance de notre politique RSE.
Saviez-vous qu’en cuisant votre steak, vous générez des nanoparticules, des gaz nocifs et inodores et des COV (composés organiques volatils) ?
Saviez-vous que l’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur ?
Étonnant non ? Pourtant, les résultats de nombreuses analyses en font le constat irréfutable. A ce titre, l’organisation AIRPL donne quelques conseils pour réduire la pollution en air intérieur.
Source : www.airpl.org
(cliquez pour agrandir) |
Tel est l'objectif de la société Octopus Lab avec son logiciel innovant INDALO® !
A partir de plans numériques du bâtiment, des informations sur les matériaux et la ventilation mis en œuvre, INDALO® est capable de prévoir la qualité de l'air intérieur du futur ouvrage.
Véritable outil d'aide à la décision, INDALO® assiste la maîtrise d'œuvre dans leurs choix de construction (menuiseries, revêtements de sol, de mur, système de ventilation, etc.) pour assurer aux futurs occupants un air de qualité.
Avec INDALO®, les seuils réglementaires de pollution intérieure sont respectés et l'obtention de labels et de certifications est sécurisée.