La règle des 5R est théorisée par Bea Johnson dans son livre Zéro Déchet. Elle comprend 5 principes faciles à mettre en place :
Rendre à la Terre signifie composter nos déchets. L’objectif est de réduire le nombre déchets dans nos poubelles, notamment dans nos poubelles de cuisine.
C’est aussi une activité ludique pour les enfants, qui apprécieront de voir les vers de terre et escargots se délecter de leurs trognons de pomme après le goûter.
Que l’on soit en maison ou en appartement, que l’on possède un balcon, une terrasse ou un jardin : rendre à la Terre est facile à mettre en place.
Dans le jardin, on peut tout simplement faire un tas de compost à l’air libre ou derrière un buisson. On peut choisir un composteur classique, en bois ou en plastique recyclé. Enfin, le lombricomposteur peut être choisi de petite taille pour être placé dans l’appartement.
Certains composteurs sont conçus pour les petits espaces et intègrent directement un pot pour mettre une plante.
L’ensemble des déchets végétaux peuvent être compostés : les peaux de fruits et légumes, les noyaux, les morceaux abîmés.
On place également d’autres déchets courants comme les coquilles d’oeufs, le marc de café et les feuilles de thé.
Enfin on y place les déchets verts : les fleurs fanées, les plantes coupées, les feuilles morts et les tontes de pelouse trouvent toute leur place dans le composteur.
En France, 68% des emballages sont recyclés. Ce sont 1,6 millions de tonnes de CO2 qui sont évitées et 23 milliards de litres d’eau qui sont économisés.
93% des français comprennent les enjeux et les intérêts du recyclage, pourtant seulement 86% trient leurs déchets et seuls 51% le font systématiquement peu importe le lieu.
Le recyclage est une arme puissante pour limiter notre impact environnemental.
La poubelle jaune : elle reçoit le plastique, le carton, les boîtes de conserve et les cannettes
La poubelle bleue : elle reçoit les journaux, papiers et magazines
La poubelle verte : elle reçoit le verre
Le composteur : il reçoit les déchets organiques
La poubelle noire : elle reçoit les ordures ménagères
Réutiliser un produit c’est utiliser 1 seul produit pour de multiples usages. Cela permet généralement des économies financières mais également un gain de place dans nos intérieurs.
Par exemple, un nettoyant multi-usage remplace facilement plusieurs produits ménagers. Cuisiner des épluchures évite de les jeter, de les composter.
La traduction littéraire est le “recyclage par le haut” : il consiste à maximiser l’usage des produits en allongeant leur durée de vie. Avec l’upcycling : on ne jette pas, on transforme. Un objet utilisé pour un usage pourra servir pour un tout autre usage ensuite.
Par exemple : une palette en bois sera transformée en canapé d’extérieur, des bouchons en liège seront assemblés pour créer un dessous de plat.
Avec une plus large vision, des entrepreneurs se mettent au défi et créant leurs propres circuits d’upcycling : des pneus de vélo usés sont alors transformés en ceintures, des bouteilles de vins en lampe design, des toiles de montgolfières en pouf pour l’extérieur.
Voici quelques idées de réutilisation et d’upcycling à appliquer facilement :
Réduire nous apprend à faire mieux avec moins. C’est choisir la simplicité, le pratique, le minimalisme. Si réduire sa consommation parait évident, il y a bien d’autres posts qui peuvent être réduits afin de diminuer notre empreinte.
Réduire ne va pas se limiter à des emballages cartons ou plastique, il s’agit de réduire son rythme de vie au global. Pour préserver les ressources de notre planète, pour simplifier son quotidien.
Réduire dans son alimentation, dans la consommation courante, dans le rythme de vie… les possibilités sont nombreuses. Ci-après quelques exemples :
Apprendre à dire non, à refuser, à décliner. C’est souvent plus facile à dire qu’à faire, mais c’est pourtant une démarche nécessaire. Nous sommes sollicités de toute part : nos proches, les réseaux sociaux, les publicités dans la rue, les emailings promotionnels… Notre cerveau filtre et résiste tant qu’il peut.
Certaines sollicitations génèrent des déchets mais ne répondent à aucun de nos besoins.
Refuser, dire non, n’est pas toujours facile. Cela nous place dans une situation inconfortable avec la personne en face. Mais l’objectif environnemental doit primer. Non ce n’est pas gênant de refuser un sac à la boulangerie alors que vous allez dévorer votre croissant en passant la porte, c’est de la logique.
Refuser un échantillon gratuit lorsque celui-ci ne fait pas partie de nos habitudes ou que nous ne souhaitons pas changer nos habitudes.
Refuser une paille dans une boisson prise au restaurant.
Refuser les publicités dans sa boîte aux lettres qui vont tout droit à la poubelle dès réception.
Refuser le sac à la pharmacie.
Refuser les fruits et légumes qui ne sont pas de saison. Non, on ne mange pas une salade de fraises au mois de janvier.
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